« Négocier, ce n’est pas convaincre. C’est induire le changement. Il ne faut jamais oublier que c’est l’Autre qui vous donne le pouvoir de négocier. Un forcené qui ne veut pas vous laisser parler casse de fait la négociation. Il y a un rapport de force, de fait. Notre point commun, c’est le désaccord. Sinon, c’est de la vente. Le désaccord, c’est quand l’un des deux veut dire non ou stop. Négocier, ce n’est pas convaincre. C’est induire le changement. C’est faire prendre conscience à l’autre de ce qu’il est en train de faire. C’est lui faire changer de comportement. On réussit quand la personne décide d’elle-même de baisser son arme. Quand on négocie, on ne doit pas forcer. C’est là où il y a de la relation. Il ne faut jamais oublier que c’est l’Autre qui vous donne le pouvoir de négocier. Un forcené qui ne veut pas vous laisser parler casse de fait la négociation. Il faut garder à l’esprit qu’on est là pour aider la personne en face de nous à trouver une solution à son problème, une solution qu’elle n’a pas réussi à trouver elle-même. Moi, j’ai été élevé dans le droit au désaccord. A la maison, on avait le droit de ne pas être d’accord et de s’expliquer. J’aime le conflit. Je le recherche même, pour m’enrichir. C’est de la curiosité. Je pense que la personne en face de moi a tort mais pourquoi pense-t-elle ça ? On pourrait être plusieurs à avoir raison… »
Laurent Combalbert, ancien Officier-Négociateur du RAID, négociateur professionnel et expert en gestion de crise.

« Un jour, on m’a dit qu’il fallait cultiver ma marginalité. Alors, j’ai pris ça au pied de la lettre en faisant en sorte de ne jamais faire comme les autres, d’être toujours là où on ne m’attend pas. Pour moi, être singulier, c’est exister pour soi et par soi, pas par le regard des autres. »
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« Si je devais nommer un singulier, je dirais une singulière. Ce serait ma femme Stéphanie. Stéphanie, c’est mon binôme, c’est mon âme sœur. Il n’y en a qu’une comme elle. C’est aussi elle qui me permet d’être comme je suis, qui m’a permis d’exprimer ma singularité, en montant un projet aussi fou que celui du campus. Je crois que nous sommes un couple singulier où chacun prend l’autre comme il est, sans lui demander de changer quoi que ce soit. »